Histoire
Le psaume 127 (126) du livre des Psaumes de la Bible, du prophète Salomon (roi d'Israël), fait partie de la série des « Psaumes des montées » (psaumes N°120 à 134, ou cantiques des degrés), d'itinéraire de recherche et de montée vers Dieu de la religion abrahamique.
Le roi-prophète Salomon exhorte, par ce psaume, son peuple juif, au Xe siècle av. J.-C., à mettre leur foi et leur confiance en Dieu, en les assurant qu'ils ne doivent attendre le succès de leur vie que de lui, et qu'il ne sert à rien d'œuvrer sans la présence de Dieu à ses côtés4.
Ce psaume est mis en musique entre autres par le compositeur violoniste et prêtre catholique Antonio Vivaldi (probablement vers 17165) dans son credo RV 592 du catalogue de ses œuvres6.
Ce credo baroque sacré lyrique de la liturgie hébraïque et chrétienne, avec une voix de soliste psalmodiée sur fond d'ensemble de viole d'amour7, d'instruments à cordes, et basse continue, résume l'affirmation en la foi et la croyance au mystère chrétien, clôturé d'un Amen (« ainsi soit-il » en hébreu).
Vivaldi a composé un autre Nisi Dominus (RV 803) en 17398.
Nisi Dominus, RV 608
L'œuvre est en 9 mouvements9,10.
- Nisi Dominus
- Vanum est vobis ante lucem surgere
- Surgitis sederitis postquam
- Cum dederit dilectis suis
- Sicut sagittae in manu potentis
- Beatus vir qui implevit
- Gloria Patri et Filio
- Sicut erat in principio
- Amen