Roberto Alagna, né le à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est un ténorfranco-italien1,2.
Biographie
Carrière
Né de parents siciliens immigrés en France, Roberto Francesco Alagna a toujours chanté de manière naturelle, de la variété en passant par les célèbres mélodies napolitaines et siciliennes, jusqu'au jour où il fait la rencontre du propriétaire d'un restaurant italien, Santo Di Geronimo, qui repère les capacités du chanteur amateur. Celui-ci lui offre alors des cours de chant, et le présente à Rafael Ruiz, contrebassiste et chanteur d'origine cubaine, également professeur de chant, qui fut un élève du grand ténor Aureliano Pertile, qui décide de lui transmettre le goût de l'art lyrique tout en lui enseignant les premiers rudiments du chant classique.
Par la suite, sa rencontre avec Gabriel Dussurget, créateur du festival d'Aix-en-Provence, puis avec la pianiste Elizabeth Cooper, sont déterminantes3.
Jusqu'à l'âge de 22 ans, il se produit dans les cabarets parisiens. En 1985, il sort le 45 tours Embrasse-moi chez Eddie Barclay. Puis, après avoir remporté le concours Pavarotti en 1988, il débute comme ténor lyrique dans le rôle d'Alfredo Germont' de La traviata de Verdi. Sa carrière connaît un rapide essor, qui le conduit sur les principales scènes lyriques mondiales (Scala de Milan, Metropolitan Opera de New York, Royal Opera House de Londres, Opéra Bastille de Paris, etc.)4.
Il compte de nombreux rôles à son actif et sa discographie est très étendue, concentrée sur des rôles en français et en italien5, presque exclusivement dans le répertoire du XIXème siècle, Verdi, Puccini, Gounod, Berlioz, Massenet notamment. Il a participé à plusieurs enregistrements studio d'intégrales d'opéra notamment sous la direction d'Antonio Pappano avec l'orchestre du Royal Opera House de Londres, qui constituent des versions de référence. Citons la Bohème de Puccini avec sa partenaire de prédilection à l'époque, Angela Gheorghiu ou Manon de Massenet.
Son timbre clair et juvénile à ses débuts, sa diction soignée conviennent particulièrement à certains rôles comme Roméo (Roméo et Juliette de Gounod), le duc de Mantoue (Rigoletto de Verdi) ou Edgard (dans la version en français de Lucie de Lammermoor de Donizetti). Il a fait également redécouvrir en français le Cyrano de Bergerac de Franco Alfano. Une des particularités qui ajoutent à la clarté de sa diction en français est que, contrairement à la tradition, il est un des rares chanteurs à ne pas rouler les « r ».
Lors de la fête nationale française, le , il interprète La Marseillaise devant la tribune d'honneur. La même année, il enregistre un disque reprenant plusieurs airs et duos d'opérette (Roberto Alagna chante Luis Mariano), vendu à 400 000 exemplaires6. Depuis lors, comme fils spirituel du célèbre Luis Mariano, lui fut accolé le titre de « chanteur fou ».
En , il participe à Marseille avec Angela Gheorghiu à la création mondiale de Marius et Fanny, opéra composé par Vladimir Cosma d'après les œuvres de Marcel Pagnol.
Fin 2008, Roberto Alagna rend hommage à ses origines siciliennes à travers le disque Sicilien (vendu à 300 000 exemplaires). Dans ce disque, entièrement chanté en dialecte sicilien (sauf « Parla più piano », le thème du film Le Parrain), il reprend tous les plus grands standards du folklore insulaire.
Après la tournée du même nom, le ténor propose de visiter la Sicile à travers un documentaire intitulé La Sicile de Roberto Alagna. Ce documentaire constitue aussi bien un portrait autobiographique qu'une visite historique de Syracuse ; il s'apparente fortement au documentaire Italianamerican réalisé en 1974 par Martin Scorsese.
Des incidents et accidents ont parfois émaillé sa carrière de ténor star française et mondiale : ainsi le , le ténor quitte la scène de la Scala, à la fin du premier air d'Aïda ("Céleste Aida"), après avoir entendu des spectateurs émettre des sifflets et des huées7. Sa doublure, Antonello Palombi, encore en chemise et en jeans, reprend immédiatement le rôle de Radamès. Stéphane Lissner, qui dirige la Scala, lui fait savoir le lendemain qu'il n'est plus le bienvenu. Alagna se défend en évoquant le malaise physique qui se serait emparé de lui et attaque la direction de la Scala. Cet incident dont d'autres grands artistes seront victimes par la suite (notamment le ténor Piotr Beczała sifflé lors d'une Traviata), le conduira à ne jamais retourner à la Scala durant plus d'une bonne décennie. Il aurait du y faire son retour en dans Fedora avec la soprano star Sonya Yoncheva mais la pandémie de Covid-19 a conduit à l'annulation de toute la fin des saisons d'opéra.
L'opéra chez les Alagna, c'est aussi une affaire de famille : ainsi, en , il présente au théâtre des Champs-Élysées à Paris la création d'un opéra, composé par son frère David Alagna, et dont il a coécrit le livret avec ses deux frères : Le Dernier Jour d'un condamné d'après Victor Hugo. Cette œuvre sera notamment reprise à l'Opéra de Marseille8.
Les chorégies d'Orange l'invitent tous les ans pendant une décennie et il y remporte des succès notoires régulièrement. En , il chante Manrico du Trouvère de Verdi aux chorégies d'Orange, où il chante tous les étés depuis 1998. Citons notamment Carmen en 2004 9, Faust en 2008 avec une retransmission TV sur France 2 à heure de forte audience10, Cavaliera Rusticana en 201611 ou Turandot12 en 2012 et le Trouvère en 2015. Il annonce ensuite qu'il ne chantera plus au Chorégies d'Orange à qui il a beaucoup donné pour passer à d'autres projets, d'autres festivals notamment13.
Son timbre se corse par la suite et il aborde de plus en plus souvent avec succès, des rôles plus lourds tout en restant pour l'essentiel dans le répertoire lyrique : Cavaradossi dans Tosca, Turiddu et Canio dans Cavaliera Rusticana et Pagliacci, Don José dans Carmen (où il est l'un des meilleurs ténors actuels dans ce rôle), Manrico dans le Trovatore, Calaf dans Turandot pour citer ceux dans lesquels il est le plus souvent engagé. Mais il abordera aussi des œuvres françaises moins connues dans les années 2015, comme Le Cid de Massenet, qui marquera ses débuts dans la salle Garnier de l'Opéra de Paris, Vasco de Gama de Meyerbeer au Deutsche Oper de Berlin, la Juive d'Halevy au Bayerische Staatsoper de Munich ou le Roi Arthus de Ernest Chausson dans la grande salle de l'Opéra de Paris à Bastille14, Otello au Staatsoper de Vienne puis à l'Opéra de Paris15, Samson et Dalila au MET de New York pour l'ouverture de la saison 2018-2019, l'une des représentations étant retransmises dans les cinémas du monde entier en liveHD16, puis aux Chorégies d'Orange où il revient triomphalement lors de la réouverture post-pandémie en 202117.
Ses tentatives d'aborder le répertoire allemand ont finalement abouti dans une représentation devant un public avec son premier Lohengrin fin avril 2022 au Staatsoper de Berlin dans une mise en scène de Calixto Bieito. Auparavant, Roberto Alagna avait été pressenti par Christian Thieleman pour incarner Lohengrin au festival de Bayreuth aux côtés d'Anna Netrebko en 2018. Anna Netrebko renonça au projet près d'un an avant, tandis que Roberto Alagna se retirait à son tour juste avant le début des répétitions, ne se sentant pas prêt à un rôle complexe, dans un répertoire qu'il n'avait jamais abordé (Wagner et le répertoire germanique en général), et dans une langue qu'il ne connaissait pas. Mais ce n'était que partie remise comme il l'avait lui-même annoncé18. Plusieurs représentations étaient programmées au Staatsoper de Berlin du à fin , dans une mise en scène du catalan Calisto Bieito avec la Staatskapelle de Berlin sous la direction de Matthias Pintscher. L'épidémie de Covid bouleversa ce projet : les représentations en public furent annulées, mais Internet et la télévision sauvèrent en partie cette production, qui put se tenir le , pour une unique représentation19, à huis clos et avec gestes barrières20 ! Elle put être retransmise en direct, notamment sur la chaîne Arte. Le site Classiquenews.com en fit un compte-rendu très élogieux pour Alagna, dans le rôle titre : « puissant, clair, tendu comme une lame d’acier, avec la maîtrise du vibrato requise et l’ardeur expressive qui sied à l’image du chevalier sauveur, Roberto Alagna incarne avec grande allure et vraie intensité, la figure droite, irradiante du chevalier prophétique… »"20. D'autres critiques ont été plus nuancés : « le ténor français n'étant pas à son meilleur… en entrant pour la première fois dans l’univers mythologico-romantique de Lohengrin, considéré comme le plus italien des opéras de Wagner »21. Le Staatsoper de Berlin reprend cette production fin 2021, mais, après une annulation pour COVID pour la Première du , il faudra attendre le pour y retrouver le chanteur français dans le rôle titre, en compagnie de Vida Miknevičiūtė22.
Il poursuit une carrière internationale chantant toujours régulièrement au Metropolitan opera, au Royal Opera House de Londres, au Staatsoper de Vienne notamment.
Engagé dans une comédie musicale, le ténor qui n'a jamais hésité à pratiquer le "cross over" se lance pour début 2023 dans l'aventure "Al Capone", oeuvre composée par Jean-Félix Lalanne dans une mise en scène de Jean-Louis Grandin23.
Vie privée
Avec sa première épouse, Florence, il a une fille, Ornella, née en 1992. Florence meurt en 1993 d'une tumeur au cerveau.
En 1996, il épouse la soprano roumaine Angela Gheorghiu avec laquelle il enregistre de nombreux disques et joue dans nombre d'opéras. En , celle-ci annonce sur son site24 être séparée de son mari depuis deux ans et avoir engagé une procédure de divorce. Le couple se réconcilie25,26 mais début 2013, Angela Gheorghiu annonce leur divorce.
En 2014, Roberto Alagna a une deuxième fille, Malena, avec la soprano polonaise Aleksandra Kurzak qu'il épouse le à Wrocław (Pologne)27.
Répertoire
- Franco Alfano : Cyrano (Cyrano de Bergerac)
- Georges Bizet :
- Don José (Carmen)
- Ernest Chausson : Lancelot (Le Roi Arthus) en mai-juin 2015 à l'Opéra Bastille
- Vladimir Cosma : Marius (Marius et Fanny) en septembre 2007 à l'Opéra de Marseille
- Gaetano Donizetti :
- Nemorino (L'elisir d'amore)
- Edgardo/Edgar (Lucia di Lammermoor/ Lucie de Lammermoor)
- Roberto (Roberto Devereux)
- Gabriel Fauré : Ulysse (Pénélope) en 2013 au théâtre des Champs-Élysées
- Christoph Willibald Gluck : Orfée (Orphée et Eurydice)
- Charles Gounod :
- Roméo (Roméo et Juliette)
- Faust (Faust)
- Fromental Halévy :
- Édouard Lalo : Fiesque (Fiesque) en juillet 2006 au Festival de Montpellier
- Ruggero Leoncavallo : Canio (Pagliacci)
- Pietro Mascagni :
- Fritz (L'amico Fritz)
- Turiddu (Cavalleria rusticana)
- Jules Massenet :
- Werther (Werther)
- le chevalier des Grieux (Manon)
- Jean (Le Jongleur de Notre-Dame) en février 2007 au Corum Berlioz de Montpellier
- Rodrigue (Le Cid) en juin 2011 à l'Opéra de Marseille et en 2015 à l'Opéra Garnier
- Jacques Offenbach : Hoffmann (Les Contes d'Hoffmann)
- Giacomo Puccini :
- Rodolfo (La bohème)
- Pinkerton (Madama Butterfly)
- Des Grieux (Manon Lescaut) en mars 2016 au Metropolitan Opera
- Ruggero (La rondine)
- Mario Cavaradossi (Tosca) en novembre 2013 au Metropolitan Opera
- Calaf (Turandot) en juillet 2012 aux chorégies d'Orange
- Giuseppe Verdi :
- Radamès (Aida de Verdi)
- Don Carlos (Don Carlos)
- MacDuff (Macbeth)
- Otello (Otello) en 2014 aux chorégies d'Orange
- le duc de Mantoue (Rigoletto) en 1993 à Toulouse et en 1995 aux chorégies d'Orange
- Alfredo (La traviata)
- Manrico (Il trovatore)
- Richard Wagner : Lohengrin (Lohengrin)
- Riccardo Zandonai : Paolo (Francesca da Rimini)
Discographie
- Chants sacrés (1996)
- Tosca de Puccini (2001) avec Angela Gheorghiu et Ruggero Raimondi
- Te Deum de Berlioz (2001), Marie Claire Alain, orgue, Dir. John Nelson
- Lucie de Lammermoor de Donizetti (version française, 2002) avec Natalie Dessay et Ludovic Tézier
- Carmen de Bizet (2003) avec Gheorghiu
- Roberto Alagna chante Luis Mariano (2005)
- Tenor (2006)
- Viva Opéra ! (2006)
- Credo - Airs sacrés (2007)
- Sicilien (2008)
- Le Jongleur de Notre-Dame de Massenet (2009)
- Sicilien - Live (2009)
- Hommage à Luis Mariano - C'est magnifique ! (2010)
- Les Stars du classique (2010)
- Pasión (2011)
- Pasión Live (2012)
- Robertissimo (2013)
- Little Italy (2014)
- Ma vie est un opéra (2014)
- Noël (2015)
- Malèna (2016)29
- Puccini in love (2018) avec Aleksandra Kurzak
- Caruso (2019)
- Le Chanteur (2020)
Cinéma
- 2001 : Tosca, film-opéra de Benoît Jacquot : Cavaradossi
- 2010 : Celles qui aimaient Richard Wagner de Jean-Louis Guillermou : Joseph Tichatschek
- 2022 : Ténor, film de Claude Zidi Junior : lui-même
Publications
- Je ne suis pas le fruit du hasard, autobiographie, Grasset, Paris, 2007 (ISBN 978-2-246-685418 et 2-246-68541-9)30.
- Mon dictionnaire intime, avec la contribution d'Alain Duault, Brochet, 2019.
Hommages et distinctions
- Roberto Alagna a inauguré sa statue de cire au musée Grévin le .
- Officier de la Légion d'honneur ; il est chevalier de la Légion d'honneur depuis le 31, puis est promu officier en 202032.
Notes et références
- Roberto Alagna dispose de la double nationalité. Dans son autobiographie Je ne suis pas le fruit du hasard, au chapitre « Canonnier Alagna ! », il écrit :
« À la différence de nombre de mes camarades qui considéraient cela comme une corvée, la perspective de faire mon service militaire ne me rebutait pas. Je considérais plutôt cela comme une expérience inédite, une façon aussi d'assumer ma toute nouvelle appartenance à la France, puisqu'à l'âge de dix-huit ans j'étais devenu français, tout en gardant ma nationalité italienne. »
- « Roberto Alagna - Vue globale » [archive], sur olyrix.com (consulté le ).
- Roberto Alagna, Je ne suis pas le fruit du hasard, op. cit.[source insuffisante]
- « Roberto Alagna - Lyricographie » [archive], sur olyrix.com (consulté le )
- « L'atout du jeune ténor, sa tessiture mise à part, c'est sa double identité : Français de parents siciliens, on ne peut souhaiter mieux pour un répertoire modelé sur la fluidité vocale italienne, partagé entre Gluck et Bizet, Bellini et Massenet. » Dans Christian Leblé, « Roberto Alagna chante au Châtelet le Don Carlos de Verdi » [archive], Libération, 1er mars 1996.
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- « Aleksandra et Roberto se sont mariés » [archive], sur forumopera.com (consulté le ).
- Christophe Rizoud, « Anathème ! » [archive], sur Forum Opéra, (consulté le ).
- « Malèna de Roberto Alagna : un hommage intime à l'Italie » [archive], sur olyrix.com, (consulté le )
- Premier chapitre [archive] sur le site des éditions Grasset .
- Décret du 21 mars 2008 portant promotion et nomination - Ministère de la culture et de la communication [archive] sur legifrance.gouv.fr.
- « Décret du 31 décembre 2020 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur » [archive], sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).